Sébastien CHAMPION Régional !

Ce dimanche 16 janvier a eu lieu l’une des plus belles courses XC du championnat UFOLEP des Alpes-Maritimes qui a servie, cette année, de support pour le championnat régional UFOLEP PACA. Sébastien nous raconte sa course : après mes petits déboires rencontrés sur mon pneu arrière de mon Flash Hi-Mod 1 lors de ma première course, mon magasin préféré Top Cycle m’a conseillé d’utiliser un pneu arrière moins sensible au type de terrain rencontré dans les Alpes Maritimes.

En effet, si le Schwalbe Racing Ralph est un super pneu cross country pour terrain mixte, il reste très fragile et les caillasses parfois coupantes de l’arrière pays Niçois l’auraient tué en moins de deux. Nous sommes donc revenus sur un grand classique : le maxxis larsen TT 2.0. J’ai toutefois décidé de garder le pneu d’origine à l’avant qui prend moins de choc qu’à l’arrière, et ce, grâce à la lefty qui encaisse tout sur son passage. En ne changeant qu’un pneu et en passant tout en tubeless (au revoir les chambres à air d’origine), je ne perds pas de poids. Revenons donc à cette épreuve que j’apprécie très particulièrement.

Au départ, 110 concurrents étaient venus de toute la région (Var, bouches du Rhône, Vaucluse) et surtout Alpes Maritimes. Jamais cette classique de début d’année n’avait accueilli autant de participants. Notons plus particulièrement les présences du Tri-athlète Olivier Marceau et de Maxime Urruty. J’avais vraiment hâte de voir comment le Flash allait se comporter sur une course roulante avec des enchainements techniques très rapides. Autant dire que j’ai été servi. Habitué à un cadre alu très rigide depuis 2ans, tous mes préjugés sur le carbone ont été balayés (=cadre tellement rigide que le biker prend tous les coups de vélo)…

Le cadre carbone est très rigide, ça se sent dans les relances aux endroits où je restais scotché les autres années, mais il absorption bien des vibrations. Fini la roue arrière qui part dans tous les sens dès qu’il y a une pierre qu’on a mal amorti. Le système anti-vibration est vraiment bleffant. Et ce n’est que l’arrière. A l’avant, ce n’est plus le cadre qui travaille, mais la fourche Lefty. Habitué à une reba que je considère comme une bonne fourche, j’ai été très agréablement surpris de la précision chirurgicale de ma trajectoire tellement la fourche travaille bien. L’accroche de la roue au sol est parfaite que ce soit sur du sec ou du terrain boueux et humide.

En résumé, c’est un vélo qui donne confiance et je l’ai très vite ressenti dans mon pilotage et le schéma de la course de dimanche s’en est ressenti. Après un bon départ, je profite du premier kilomètre lancé sur une grande piste DFCI pour me placer 2ème n’attendant qu’une chose : prendre la roue d’un concurrent qui souhaiterait attaquer le groupe de tête. Et ce n’a pas tardé à arriver au pied de la première bosse (courte mais intense). Je remarque que Kevin Graux, qui m’avait largement surclassé la semaine précédente, tente une accélération : la réactivité du vélo ne m’a pas demandé beaucoup d’effort pour l’accrocher. Malgré cela, il arrive tout de même à me distancer tandis que le reste du groupe était encore plus loin derrière. J’ai pu revenir au train au bout d’1 tour et demi. Connaissant la valeur des concurrents qui nous précédaient, nous nous sommes entendus pour rouler à deux pour éviter un éventuel retour d’un client sérieux : finalement, personne ne nous rattrapera et la victoire se jouera entre nous deux.

Malheureusement, c’est le physique qui m’a fait défaut car aillant roulé tous l’hiver sur des courses d’1h, je n’avais pas assez rythme pour faire 1h30 : et oui, le vélo ne fais pas tout!!! Kevin a donc profiter de mon coup de mou à 1 tour de l’arrivée pour me distancer. Malgré le manque de rythme, la lucidité qui commence me jouer des tours, le vélo ne fait perdre quasiment pas d’énergie et m’a permis de corriger des erreurs de franchissement : tout part dans la propulsion, un régal! Et de finir à 1min du premier en ayant un peu le feu à l’arrière puisque mon poursuivant direct n’arrive qu’avec 20 secondes de retard (Florian Nicolai de Levens) et 2min sur Olivier Marceau. Ce n’est qu’après être arrivé sur la ligne d’arrivée sous les yeux de Stéphane Jany, propriétaire du magasin Top-cycle sans qui je n’aurais jamais eu ce vélo, que j’ai pu réaliser l’ampleur du bénéfice que le Flash Hi-Mod 1 a pu m’apporter.

Au final, le vainqueur de la course n’étant pas licencié UFOLEP, j’ai pu conserver mon titre Régional PACA acquis une première fois en 2010.